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Bravely Default – De l’envie à la déception

Avant de lancer le jeu j’avais entendu de très bonnes critiques vis-à-vis de celui-ci. L’atout mit en avant était l’aspect J-RPG (Jeu de rôle japonais) à l’ancienne, avec des combats au tour par tour dans un univers médiéval, en faisant de Bravely Default la relève de ces jeux de la « grande époque » des RPGs 16 bits.

Des le lancement du jeu, on remarque les sublimes graphismes grâce à un rendu dessiné sublime, cependant le début est lent, avec un rythme mollasson et des personnages relous. En particulier le caractère horripilant de Ringabel et les relances d’Edia là-dessus qui conduisent l’ensemble des dialogues à se ressembler. Quant à l’histoire, celle-ci est basique avec quatre héros qui vont allumer des cristaux.
Mais par la suite le système de combat permet de se plonger et d’apprécier l’aventure.
Basé sur les ´jobs’ permettant d’avoir des techniques bien spécifiques, le jeu permet de personnaliser ses personnages et d’associer 2 jobs pour créer des combos. Cependant, le nombre de job est bien trop important, ce qui en laissera un grand nombres à l’abandon. L’autre atout des combats est le système de brave et defaut permettant d’utiliser jusqu’à 4 actions par personne en un seul tour, mais qui, en contre-partie, bloquera les tours suivants. Ces systèmes cumulés permettent de donner un petit aspect tactique sympathique au jeu.
 En dehors des donjons le jeu est vide, la carte du monde ne contient pas de zones secrètes, les quelques villes sont composés de maisons/magasins non accessibles, ce qui réduit l’immersion et la notion de découverte dans le jeu.

Mais mon appréciation plutôt positive est retombée à la moitié du jeu (après 30 heures). Et quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’ai remarqué que cette seconde partie est souvente absente des tests qui m’ont donnés envies de faire le jeu (mais bien présente dans les avis des joueurs sur senscritique). Je pense d’ailleurs que la plupart des testeurs n’ont pas finis le jeu, car c’est impossible de ne pas parler de cette seconde partie, qui dure plus de 30 heures, et dont la structure est à l’opposé des standards actuels.
Ici, plus de nouveautés, on se balade dans des décors déjà vus, avec des quêtes secondaires réutilisant les dialogues afin de combattre des boss optionnels avec un niveau plus élevé.
Dans cette partie, j’ai dû faire du level-up pour monter de 10 niveaux et ça sans nouveaux donjons à visiter afin de pouvoir battre le 1er boss. Puis ayant décidé de faire la « mauvaise fin » pour abréger mes souffrances, de refaire du level-up sur 10 niveaux pour combattre le boss suivant. Et franchement c’est chiant, même avec toutes les options pour accélérer, automatiser et augmenter le nombre de combats.
J’ai ensuite décidé de faire la bonne fin, car j’aime me faire souffrir. Et là, c’est parti pour faire en boucle les mêmes donjons et boss, pas un, ni deux ou trois, mais quatre fois.

Mon avis serait qu’il ne faut pas considérer ce jeu comme le nouveau prophète du J-RPG à l’ancienne, mais un petit J-RPG sympa lorsqu’on souhaite retrouver un feeling à l’ancienne, c’est beau et les combats au tour par tour sont sympas, mais c’est tout.
Et pour conclure sur une note positive, c’est probablement l’un des seuls JRPG où la montée au niveau 90 est nécessaire (j’ai fini le jeu au niveau 98). Et la vidéo bonus de fin est géniale, ça donnerait presque envie de jouer à la suite.